• Chapitre 14

      Après une bonne nuit de sommeil (nuit passée avec Cendrillon donc tout est relatif), nous demandons à Coline de nous indiquer la direction du temple de Terre et en même temps, nous profitons d'Eolistis pour avoir des indications sur le temple de l'Air. Ca servira sûrement car d'après Eo, les gens de Eau, a côté de ceux de Air sont très serviables.

      Pour le temple de Terre, nous avons une grosse surprise de la part de Coline :

      <<  En fait je n'habite pas à Solfertyl mais à Yéti donc, je peux faire le voyage avec vous jusqu'à Yéti si ça vous fait plaisir évidemment.
     - Mais bien sûr que ça nous fait plaisir !

      Aussitôt dit, aussitôt fait : on avale un rapide petit déjeuner et plions bagages en moins de deux, direction la gare. On trouve là-bas un vieux wagon en bois, qui grince en avançant...

      - Je vais monter là-dedans ? s'exclame Cendrillon.
      - Si tu veux y aller à pied... lance Eo en sautant dans le wagon.

      A l'intérieur se trouvent deux vieilles banquettes, mais en bon état. Nous nous installons dessus et demandons à Coline combien de temps durera le trajet :

      - Oh, 2 ou 3 jours. Pas plus, vraiment, c'est très rapide.
     - Très rapide ? rétorque Cendrillon, mais tu te moques de nous ! 2 ou 3 minutes oui, c'est rapide mais deux ou trois jours....
     - Mais, il n'y a que 30 minutes de trajet dans le wagon. Le reste se fait à dos de lama qui nous attendent car j'ai envoyé un pigeon voyageur...
     - C'est vraiment le moyen le plus court d'atteindre Yéti et le temple ?
     - Oui. Et le soir, on devra camper !

      Je donne un coup de coude à Arneau :

      - Oh, ça va, on commence à avoir l'habitude ....

      Le wagon démarre dans un bruit infernal, et commence l'ascension d'une montagne, très lentement...

      - Ca va pencher comme ça longtemps ? je demande à Coline.

      - Oh la montée ça va, c'est la descente qui va être embêtante...

      Nous continuons à monter dix longues minutes, et soudain, le train s'immobilise. Une voix dans un haut-parleur annonce : "Nous prions nos passagers de bien se tenir !". Et soudain, nous commençons une longue longue chute...

      Surprise, je glisse le long de la banquette et écrase quelque chose  - ou quelqu'un -. J'entends un souffle tout près de mon oreille :

      - Tu m'aimes tellement que c'est le seul prétexte que tu as trouver pour me sauter dessus ?

      Un frisson remonte tout mon corps, et des feuilles commencent à le recouvrir : c'est comme ça que ça se manifeste chez moi.

      - Tais-toi Arneau, si tu veux rester en vie, j'articule.

      - Bien sûr bien sûr...

      Le pire dans tout ça, c'est qu'à cause de la descente, je suis incapable de me retirer de sur lui... Faîtes que cette descente ne dure pas trop !
      Alors que je reprends mon self-control, j'entends hurler :

      - Eo dégage ! Dégage de sur moi ! DEGAGE !

      C'est Cendrillon qui hurle.

      - Coline tiens bon, on arrive ! Et toi arrête de hurler, je te signale que par ta faute elle est tombée du wagon ! >>

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